Laïcité
“Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leo” : « Il n’y a personne qui aime la douleur en soi, qui la recherche et la veut, simplement parce que c’est de la douleur ».
Associer le mot monastère au mot laïc peut sembler être un non-sens. Pourtant, les monastères, à l’origine, ont été créé pour que nous puissions “venir à l’indivis”, selon la formulation plus tardive de C.G. Jung. Nous venons dans un monastère pour aller de la dualité vers l’unité, vers le “monos”, pour devenir monolithiques. Tant que nous sommes emprisonnés en la dualité, nous ne pouvons pas être heureux.
La laïcité a été établie par Ferdinand Buisson, Jules Ferry et leurs amis pour permettre la liberté de penser et de réfléchir par soi-même… de lutter contre les abus de certaines Églises qui prétendaient au monopole de la Foi. Léon Gambetta avait dit : “Il nous faut créer quelque chose qui placera le gouvernement au-dessus des religions”. Buisson lui avait répondu : “Non, ce serait retomber dans la tentative d’hégémonie qui a amené le discrédit d’une certaine Église ; il nous faut créer, au contraire, quelque chose qui se nommera laïcité et qui placera le gouvernement au-delà des religions, tout en laissant à chacun la liberté de croire ce qu’il veut, pourvu qu’il permette à l’autre cette même liberté.”
Œcuménisme
Dans le monde actuel, nous utilisons l’expression “œcuménisme chrétien”. Il s’agit d’une tentative de faire se rencontrer tous les mouvements chrétiens : orthodoxes, catholiques, protestants, et autres.
En fait, le terme grec “oïkouménè” désigne “la terre habitée”, toute la Terre habitée. La Terre sera pleinement habitée quand nous saurons nous rencontrer nous-mêmes, quand nous saurons rencontrer l’Autre, quand nous saurons le considérer comme un autre “moi-même”, et le respecter. Bref, l’œcuménisme régnera quand toute guerre en nous, et toute guerre entre nous, aura cessé.
C’est le but que nous poursuivons en ce monastère.